FREQUENCE ANTILLES GUYANE - Interview
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RADIO FREQUENCE ANTILLES GUYANE
LE PARADI DES ARTISTES

Bruno Servain
L'Artiste à la voix d'Or

 Il  est  des lois, matrices qui caractérisent le destin  des  hommes  et  que  nul  ne  peut transgresser.  Pas  plus nous,  êtres  imbus de  nous-mêmes,  que les autres.  Ainsi, voir un  artiste  réussir  à  faire  une   renommée   internationale après  d'innombrables  luttes,  espoirs   et déconvenues, ne peut susciter qu'admiration. Et quand à la bonne mesure de la carrière cossue de cet  artiste,  faite  de  belles  prestations  et d’honorables réalisations, quiconque ne reconnaît en Bruno Servain une valeur sûre de la culture guyanaise, ne peut-être qu’un imbécile de troisième zone. Et  Dieu  sait  sil  n'en  manque  pas  sur cette terre.  Ainsi  l'Art est cette matière subtile que seuls les dieux  savent  maîtriser  au  travers le génie des hommes. 

 

Servain BRUNO, auteur, interprète, compositeur

Guyanais ,  d'origine,  Buno  Servain  a réussi  à  faire  sa  percée dans  le  monde  du  show- business  européen. Il répond à nos questions :
Quels ont été vos débuts?
 

Ce fut en Martinique que j’ai commencé ma carrière. Tout d’abord au sein d’un groupe haïtien. C’était à l’époque où Pierre Blain tenait l’affiche. J’étais guitariste. Nous jouions un peu partout et plus précisément au carbet et au manoir. Ensuite, j’ai moi-même organisé des galas. Je me faisais accompagner par les musiciens pour lesquels j’avais quelque feeling. Cette organisation m’offrit l’opportunité de voyager dans  plusieurs pays d’Amérique Latine. Ce fut ensuite : la France où je me suis produit dans les cabarets. Il m’arriva de retourner à plusieurs reprises aux Antilles où j’avais conservé des liens intimes. Ce n’est que bien longtemps plus tard que j’ai manifestement amorcé un tournant de ma jeune carrière musicale, comme un départ définitif, celui d’un impossible retour en arrière. Réalisant un rêve, j’ai parcourus ensuite plusieurs pays d’Europe et j’ai connu aussi les Etats-Unis.

Vous approchez de la quarantaine, être  guyanais et pourtant vous viviez en Martinique … quand avez-vous quitté cette merveilleuse Île ?
 

 Oh …1969. je dois dire, ce qui m’a conduit à vivre en Martinique, c’est tout simplement l’intérêt que j’y portais depuis mon jeune âge. Et puis un jour, je me suis retrouvé à Paris. Mais Paris la dure que l’on découvre qu’après les galères. C’est qu’avant de pouvoir me produire dans les cabarets, j’ai connu comme beaucoup d’autres la scène de tous les restaurants. Ce fut en fait une très grande expérience, une bonne école.
 
En Martinique, il est rare de voir un musicien, guitariste ou quelqu’ autre se produire dans un restaurant. Avec les années passant, c’est en 1978 que j’ai eu l’opportunité de participer à mon premier Midem.

 

J’ai fait aussi le festival du cinéma et de la télévision. Ensuite à Monté Carlo, là, j’ai eu des contrats avec les télévisions Italienne et Espagnole. J’ai retenu une leçon certaine durant toutes ces années et qui peut-être un enseignement pour les jeunes qui choisissent ce métier, une chose est certaine, si l’on veut avancer dans ce milieu, il faut se manifester, chercher les voies qui permettent la réussite. Il n’y a pas de miracle.

 

Vous eûtes un prix au festival international de la musique, aux Etats-Unis !

 Oui, ce festival international de la musique a été organisé par une grande compagnie du show-business qui avait fait venir de grands artistes et de moins grands aussi. C’est pourquoi je fus là ! Il y a une chose qui m’a frappé néanmoins, c’est la très faible participation des Français. En fait, je fus le seul noir francophone à y participer. Et dans ce festival, j’ai eu un succès auquel je ne m’attendais pas pour un show présenté en français et en créole. Je craignis que cela fusse la probabilité d’un échec, mais il en a été tout autrement.

Vous, vous êtes rendu aussi en Italie à l’occasion d’une comédie musicale.

 C’était une comédie dont le thème était la Guyane. J’ai ensuite fait du cinéma.
 
Extrait du magazine Racine & Couleur     J.-D.R.


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